le pilori

Archive for the ‘Vivre autrement’ Category

Pas mal, non ?

Bombay Bomb d’Eric O Chet (Paris, le marais)

Un truc qui m’étonne toujours quand je me promène sur les blogs écolos, c’est de voir comment ils appliquent à la lettre le modèle qu’ils prétendent rejeter : ils sont (presque) tous HYPERCONSOMMATEURS !

Ils hyperconsomment le tout nouveau livre psy à la mode…

Ils hyperconsomment le tout nouveau complément alimentaire…

Ils hyperconsomment la toute nouvelle théorie sur l’éducation des enfants…

Ils hyperconsomment la toute nouvelle technique de médecine douce (merci merci !)…

Ils hyperconsomment la toute nouvelle boisson naturelle…

Et comme ils hyperconsomment tout ça en même temps, cela amplifie d’autant leur hyperconsommation !

La vie s’égrène, ou plutôt, elle fuit.
Goutte après goutte, elle s’échappe d’un robinet au joint douteux. Et aucun plombier, jamais, ne peut rien pour vous : trop de rendez-vous, pas le temps, débordé.

Une nuit, je me suis aperçu que la petite musique s’était interrompue. Plus aucune goutte ne s’échappait. Depuis quand ? J’ai souri en fixant machinalement mon image dans le miroir de la salle de bain. Mais c’était juste assourdissant ce silence tout à coup.

C’est à peu près à ce moment là que j’ai commencé à entendre mon coeur battre (frapper serait plus juste) dans ma poitrine. Je regrettais presque les gouttes de mon robinet. J’entendais ce fichu coeur de plus en plus souvent. Qui battait vite, de plus en plus vite, et de plus en plus fort, au point de m’empêcher de dormir à force de résonner à l’intérieur de mon fichu moi. Insupportable et angoissant.

Ce fameux matin, ma chérie m’a dit : « Ou bien tu passes l’aspirateur, où tu vas aux urgences ! » J’ai passé l’aspirateur consciencieusement, ne négligeant aucun recoin, débarrassant la poussière amoncelée, effaçant mes traces, puis sans rien dire, blanc comme un linge, sur un filet d’air qui me restait encore, je me suis traîné jusqu’aux urgences. Ils ont fait des radios, ils ont dit : « ça va aller » Puis ils ont dit : « Monsieur, je crois qu’on va vous gardez chez nous un petit peu. »

Ma tête, tout doucement est retombée sur le skaï froid de la table d’auscultation, j’ai fixé les néons blancs accrochés au plafond. Une larme a glissé, mécaniquement. J’ai pensé à la table de la morgue, j’ai cligné les yeux pour faire disparaître cette image. J’étais prêt. Je le savais. Depuis toujours je savais ce qui m’attendait. Je n’attendais même que cela : mourir vite.

Derrière les écrans de télé Florence Aubenas était prisonnière. Ca faisait bizarre. J’ai tenu le standard de Libé le soir pendant trois ans, je la connaissais. Pas très bien, mais elle m’était sympathique. Nous étions là, elle et moi, à nous regarder, elle assise auprès de ces tortionnaires, moi allongé, avec mes médecins omniscients qui me regardaient avec circonspection : SRAS, Sida, maladie mutante non identifiée ?

Ma mère n’est jamais venue me voir à Saint-Louis : « Tu comprends, Guy n’aime pas rouler dans Paris. Et puis c’est difficile de se garer »

Je remercie la maladie pour son aide précieuse. Sans elle, évidemment, je serais mort aujourd’hui. Mort de chagrin, d’effroi, de peur, de stagnation. Mort sans avoir compris. Comme l’autre (il se reconnaîtra).

Le Syndrome de Churg & Strauss est une maladie auto-immune qui touche une personne sur un million. Autant dire que j’ai de la chance. Elle peut vous tuer très rapidement, si vous en décidez ainsi, elle peut aussi se montrer gentille avec vous, si vous en décidez ainsi.

Aujourd’hui le robinet fuit à nouveau. A son petit rythme précieux. Je le regarde faire avec quiétude. Ma vie est différente, j’ai changé beaucoup de choses : tout. J’ai même accepter d’apprendre, pour une fois. Je ne compte plus les gouttes, simplement avec elles je vais et… Et je… goûte ?

Ben, pourquoi je parle de ça aujourd’hui, moi ? Je sais. L’aspirateur : il faut que je passe l’aspirateur. Il y a un bordel ici.

 

P.S. : A ceux que cela intéresse, les maladie auto-immunes sont dues à une hyper sensibilité du système immunitaire. Autrement dit, votre corps considère certaines de vos cellules comme étrangères à lui-même et il tente, avec beaucoup de persévérance et d’efficacité, de les tuer.

Oui, votre corps cherche à vous tuer…

Je viens de m’apercevoir que l’idée à laquelle je m’étais fait avec un certain ravissement depuis quelques jours « je suis écolo », « Bonjour, je suis écolo, et toi comment tu t’appelles ? »… « Ben, je suis écolo et je le vaux bien… » : cette histoire, ça colle pas.

D’abord, je ne connais aucun écolo qui soit rigolo.
J’entends par là, vraiment marrant, pas le genre de mec qui dit un truc gentillet avec au-dessus de sa phrase des gros guillemets qui flottent tout seul pour nous prévenir « ATTENTION RIGOLO ».

Etre rigolo, c’est d’abord déplaire…
Je revendique ce sacerdoce. C’est pas un métier facile. Exemples douteux (certains ont été dit -mais j’étais jeune-) :

Un malade d’Alzheimer : Eh ! Comment tu t’appelles déjà ? » (drôle)

Un handicapé psychomoteur : « Alors on danse ! (marrant)

En fauteuil roulant : « Ca roule ? » (fameux) ou bien : « Fainéant » (encore mieux)

Un enfant cancéreux en phase terminale qui gerbe en Radiologie à l’hôpital St-Louis, Paris 10e : « Tu me rappelles ce petit comédien américain… E.T. ! » (définitif)

A soi-même, à l’hôpital (à la place du mort) : « Hmm, ça sent bon le sapin ! » (fleuri)

Non, un écolo n’est pas drôle, et souvent il dessine très mal aussi.
Tout ça, c’est la faute à la gentillesse, ou plutôt à l’excès de bonnes intentions, à la certitude que l’homme est bon, que la violence est une vilaine habitude à combattre par le bon exemple. Du coup le « bon exemple » donne souvent des tons pastels, des motifs symboliques Neu-Neu, l’écolo écrit des poésies aussi. J’ai remarqué ça. Et pour les mêmes raisons citées plus haut, il n’a aucun talent.

La joie, la plénitude, le bien-être, n’aiguisent pas la fibre compétitrice de tout esprit comique.
D’ailleurs, si on écoute les chansons écrites par J. Lanzmann après son virage écologique, ça vole moins haut : « l’hôtesse de l’air » vole toujours au-dessus de « La maison au fond du jardin », tout le monde le sait. Le Lanzmann des nuits Chez Castel est plus marrant que celui de la petite maison avec jardinet privatif.

Mais… En même temps : je suis peut-être un véritable écolo en vérité.
Un écologiste adulte. On doit commencer à être nombreux, j’en suis certain. C’est à dire, non pas un écolo de patronage et de bons sentiments. « Tout le monde s’aime, mais oui, c’est beau la vie. Et quel est ton projet, l’ami ? » Mais un écolo rationnel, débarrassé de son folklore nauséabond (je dis ça parce que ces mecs en peaux de biquette m’ont toujours mis mal à l’aise, un peu comme ces cow-boys à la Candeloro qui se retrouvent le week-end dans des faux Ranch avec des faux Saloons pour écouter de la country merdique chantée par des fausses blondes à faux seins, avec des faux six coups en vrai plastique à la ceinture).

Alors cela veut dire que le parti écologiste, Les Verts, est bientôt D.C.D. Ce n’est pas une bonne nouvelle en soi, je suis même un peu triste, c’était plutôt rigolo leurs combats internes, les têtes de gondoles que personne ne connaît. Cela signifie que l’écologie n’est plus un programme en soi, mais une donnée incontournable pour tous les partis. Une nécessité pour tous et pour de vrai, au même titre que l’économie, l’éducation nationale, le football.

Finalement, il est pas drôle cet article !

(post scriptum : il y a forcément des écologistes rigolos et bourrés de talent quelque part… Dans les Alpilles peut-être)

Ecologiste compressé (oeuvre d’art)

Il y a des lieux dans lesquels tout semble réduit, gris, froid, lugubre et difficile ; mais comme un miracle, du noir du goudron émerge toujours ici ou là une pauvre tige verte filasse avec une petite fleur tout simple à son extrémité qui prend son bain de soleil.

Et on la regarde, émerveillé et respectueux de la force dont a su faire preuve la vie pour trouver son chemin.

JULIAN BEEVER peint à la craie sur les trottoirs. Et c’est un peu pareil.

Bon, j’aime pas trop relayer les opérations de lobbying. Il y a un effet GEEK écolo qui ne me plaît pas du tout.

Allez on clique, c’est rigolo. Personne ne lit les argumentaires, encore moins les contre argumentaires qui existent. Tout le monde s’en fout, tout le monde signe : on fait du chiffre, du chiffre, comme la police avec les chiffres de la délinquence. Et ça ne veut plus rien dire.

« Allez ! Ca ira pour cette fois que je vous y reprenne plus  » !


CYBER-PETITION

Recommandé par des Influenceurs

J’ai lu quelque part : mais où ? (trop de livres > trop de placards > trop de pièces > trop d’ordinateurs > trop d’informations : « Trop de » tue l’information !) que les peuples nomades étaient généralement très pacifiques (à part Napoléon qui était nomade aussi, mais plutôt envahissant).

Je me demande s’il n’y aurait pas dans la petite analyse personnelle présentée ci-dessous, un début d’explication rationnelle à l’état actuel de notre planète ?

Au départ, l’homme était nomade.
Par nécessité, il se déplaçait au rythme des troupeaux et au fil des saisons pour trouver les lieux les plus propices à sa survie. L’homme était économe. Il ne pouvait simplement pas se permettre de « s’encombrer » d’un superflu qu’il n’aurait pas pu transporter. De même, il était respectueux des territoires qu’il traversait. Peut-être par manque de temps pour tout saccager diront les mauvaises langues ! Allez savoir. La terre appartenait à tous, c’était un bien commun qu’il ne serait venu à l’idée de personne de confisquer. Du coup, l’homme se sentait partout chez lui. Il était libre.

L’homme, c’est la nature.
On remarque chez tous les peuples nomades un vénération absolue pour la nature qu’ils placent toujours au centre de leur vie, ou plus justement, au-dessus de leur vie. Le fait de se soumettre au lois de la nature (par obligation physique), ou plus sûrement par une acceptation très profonde de ses rythmes biologiques, le nomade a finalement peu d’emprises réelles sur sa vie. Il est dépendant de la nature qui s’impose à lui dans toutes ses décisions. C’est sans doute la raison pour laquelle les peuples nomades ont très peu évolué à travers le temps. Ils ont conservé les mêmes modes de vie, les mêmes rîtes, les mêmes façons de se vêtir, de manger. A croire que leur vie « en chemin » a suffit à donner « un sens » à la vie. Et s’ils sont encore là aujourd’hui, malgré tout, c’est parce que la nature est encore là, peut-être d’ailleurs qu’avec le temps, ils sont devenus la nature. Au même titre que les arbres, l’herbe, la pluie et le vent. (Mais là, je dérape vers la poésie doucereuse)

Les ennuis ont commencé quand l’homme s’est sédentarisé.
Vous allez voir, tout de suite ça fiche les jetons. Et si on ne vivait pas nous même cette vie là, sérieusement on n’en voudrait pas.

Dès qu’il est parvenu à domestiquer les troupeaux, l’homme s’est fixé. Il est entré en compétition avec ses congénères. Il a réquisitionné la terre à son propre « profit ». Son égo s’est trouvé renforcé ; il ne demandait qu’à enfler. Pour garder ce qu’il « possédait », il a installé des clôtures, chercher des querelles à qui se permettait d’entrer sur « ses terres ». Il a construit des maisons toujours plus grandes, toujours plus couteuses à édifier et à entrenir, l’obligeant à « acheter » toujours plus de terre pour gagner sa pitence. Il est devenu cultivateur.

Pour la première fois de son histoire, l’homme a imposé sa loi à la nature.
Il a décidé de ce qui pousserait ou pas sur sa terre, il a défriché, brûlé des forêts pour se faire sa place. Il a modifié profondément la nature, et par conséquent, il a changé le sens et la valeur particulière qu’il lui avait donné. Celle-ci n’était plus « supérieure », elle était, et est encore, un objet. L’homme a tracé des champs, des chemins, des villages, puis des villes.

Le sens de la vie ne tenait plus au chemin parcouru, mais à la perspective de croître sur place, de voir « grossir » son patrimoine.

Ca y est, on y est : bienvenue chez nous !
L’homme est ainsi passé de l’état d’homme LIBRE à celui d’homme avec des ATTACHES. Des racines comme on dit aujourd’hui. Il ne reste plus guère de nomades aujourd’hui. Remarquez qu’ils ont toujours été chassé, repoussé, mal vus, mal considérés, victimes de rumeurs et de racisme partout sur la planète. J’y vois la marque de la colère du terrien enraciné et jaloux de celui qui est demeuré libre…

Allez, cliquez sur cette photo floue si vous en avez le courage !

les nomades mongoles

Pour ceux qui ne l’auraient pas compris : oui, je rêve de vivre dans une yourte. Mais est-ce un rêve (accessible, donc) ? Ou bien un fantasme (inaccessible, donc) ?

Vivre dans un habitat nomade fait peur. Je le sais : j’ai peur !
Pourtant, une maison en « dur » n’est pas un gage de pérénité. Une yourte résistera mieux aux vents violents (300km/h), aux tremblements de terre, et bien entretenue une yourte peut durer 30 ou 40 ans. Donc aucune inquiétude à avoir de ce côté là.

Quel instinct étrange nous pousse donc à nous endetter toute notre vie, à nous priver de choses essentielles (la culture, une nourriture saine, des vêtements respectueux de l’environnement) pour quelque mètres carrés de béton difficiles à chauffer ? alors ? Qui a une réponse valable ?

Y a quelqu’un ?

Non !

Ah, bon…

Mais peut-être connaîssez-vous l’EMDR.

L’EFT, pour Emotional Freedom Techniques, est une technique proche de l’EMDR (ils commencent à faire chier avec leurs sigles à la con). Mais reprenons : si cette technique m’intéresse, c’est qu’elle repose sur l’utilisation des méridiens, de plus il s’agit d’une technique manuelle, en cela elle se rapproche de la réflexologie.

L’EMDR et l’EFT ont été utilisé avec succès sur les vétérans du Vietnam souffrant du syndrome post-traumatique. Il ne s’agit pas de dénouer par la parole les fils d’une vie traumatisée, mais de tenter d’effacer, non la réalité du trauma, mais la trace qu’il a laissé sur le psychisme.

Autant le dire tout de suite, je doute un peu de ces méthodes. Je trouve les argumentaires trouvés sur leurs sites internet très « magiques ». On verra…

P.S. : Désolé pour la cadrage approximatif de ce film.
(N’y voyez aucun effet particulier de ma part, juste l’expression de ma très profonde solitude lors du tournage de ce « Movie »…)

« Gouverner, c’est gérer les possibles. »  F. Mitterrand

F. Mitterrand

La décroissance, ça veut dire : penser local, consommer local, lien social. Evidemment, ce n’est pas un chemin facile. Il n’y a plus guère de place pour la voiture, ni pour la caméra numérique, ni pour les touristes…

Et moi je vois rouge !

Oh ! Les écolos ! Arrêtez de partir en week-end à la campagne, bordel de merde !

Highway To Hell

Donc voici la nouvelle machine à laver. Bon ben y a rien à dire? Il faut juste essayer. Elle est donc double fonction, lavage et musculation. Il paraît qu’il y a aussi le modèle Centrale éléctrique.

Vu sur l’excellent site PasserelleEco :

www.passerelleco.info/article.php3?id_article=489

Indications pour la construction de la machine à laver à pédales

- Il faut prendre une machine à laver à chargement par le haut.
- Enlever tout le métal blanc autour qui ne sert à rien
- Fixer le tambour au sol
- Acheter une courroie de 2m50 environ adaptée à l’ancienne
- La raccorder au tambour et à la gente evidée de son pneu du vélo d’appartement
- Positionner le vélo d’appartement de manière à ce que la roue soit dans la même direction que le tambour, axes parrallèles.
- Bien tout fixer au sol
- Mettre une vanne à la vidange de la machine à laver.

En gros c’est tout, et voilà ce que ça donne : « Evidemment, ça ne se voit pas chez tout le monde »

La machine à laver à pédales

Terre vue du ciel

Pile ou face ?

Il y aurait d’un côté les « gentils » altermondialistes, partisans de la décroissance, du bonheur pour tous, et de l’autre les « méchants » libéraux, partisans du progrès perpétuel, de la fuite en avant. Des inconscients quoi !

La réalité n’est jamais si simple (oh que j’aime ce genre de phrase).

On n’arrête pas le penchant naturel de l’Homme aussi facilement : le peut-on d’ailleurs ? Pas si sûr. Faut-il composer avec les valeurs qui régissent le monde, ou bien les inverser littéralement ?

Il faut entendre ceux qui préconisent la croissance toujours. Je ne dis pas qu’ils ont raison. Je n’en sais fichtre rien ; il me paraît nécessaire de s’interroger, de cesser de les diaboliser en brandissant le voile noir et aveuglant de la peur face à leurs arguments.

Les tenants de la constance de la croissance défendent l’idée qu’il ne serait pas possible d’aller contre la nature humaine. Ils ont tort ou raison ? Les pays en voie de développement veulent nous rejoindre : aller dire à un type qui « roule à pied » qu’il doit surtout continuer à le faire ! Dès lors il convient d’aller vers une croissance écologique et soutenable. Le débat mérite au moins d’être discuté.

Ce que je sais, c’est que l’argumentaire alarmiste des écologistes est dangereux. On joue sur l’émotion, sur la peur. Nous sommes réduit à notre émotion, à notre peur. Il n’y a donc plus de place pour le débat, nous voilà manipulé (exactement comme le fait la publicité avec la frustration de nos égos). Il y a les méchants et les gentils : c’est tout.

Le libéralisme ne présente jamais que les arguments les plus vendeurs, les plus jolis, il oublie sciemment les autres. Ainsi, le nucléaire est propre, ainsi les OGM permettent de limiter l’usage des pesticides, etc. Les écologistes qui ne présentent que le négatif utilisent le même procédé, mais en contre point. En agissant de la sorte, l’écologie se condamne à la protestation stérile et fait le jeu de ceux qu’elle prétend combattre.

On ne sort pas d’un système de pensée contre la volonté des gens.

Certains ont essayé, ça c’est toujours mal fini.

L’exemplarité est la seule manière d’agir. Ce sont « les gens », moi, tu, ils, nous, elle, eux, qui en changeant leurs actes peuvent espérer changer le monde. Si demain, tout le monde cesse d’utiliser sa voiture, consomme ce qui est produit localement, décide de renoncer à partir au bout du monde (ou de la France) pour ses vacances, alors le monde dans lequel nous vivons aura changé.

C ki ki commence ?

En tout cas, ce ne sont pas des taxes qui le feront pour nous.

Regardez ce terrien hésiter.

« Putain de merde, au J.T. de France 2 ils ont dit que c’était la merde : la température du monde augmente dangereusement. Je vous résume, parce présentement, il n’est plus question de faire dans la dentelle, il est juste question d’entendre qu’on est fichu : moi, mes deux gosses, mon chien, et même ma femme ! »

Alors Koi ? On reste là à regarder la TV ou bien on va tenter un truc ?

La politik, c’est : faire en sorte que ce que l’on pense se traduise en actes. Il faut agir ou se taire à tout jamais.

Partir, rester et mourir sur place : franchement j’hésite ! (la preuve en image)

Homme qui hésite…Rognure d’onglesRéaction !

Bon évidemment les images laissent à penser à une plaisanterie, mais il n’en est rien. J’ai 43 ans 1/2, quelques dents en moins, une maladie auto-immune qui touche un con sur un million (je suis un sacré veinard !), deux enfants. J’ai changé de métier, maintenant il me reste à changer le reste : vider mes placards de tout ce qui est inutile, renoncer au superflu, renoncer à l’agitation, et me faire face pour de bon : dis comme ça, ça fout vraiment les jetons !

La simplicité volontaire est un courant social regroupant des gens qui choisissent de simplifier leur existence pour favoriser une plus grande qualité de vie. Ils font ces choix pour des raisons fort diverses : endettement, course folle, surconsommation, crise écologique, solidarité sociale, etc.

En quoi la simplicité est-elle liée à l’environnement?
Elle y est liée de plusieurs façons, mais en particulier par la consommation. Chaque bien que l’on acquiert, chaque produit que nous utilisons, chaque litre d’essence que nous consommons, ont tous un impact sur notre capital écologique. Mais la simplicité nous amène en plus à reconsidérer les valeurs de notre société, à remettre en question ce que nous faisons, ainsi que ce que font les entreprises et les gouvernements. Finalement, la simplicité nous aide à trouver le temps pour reprendre contact avec la nature. Sans ce contact, il est facile de l’oublier, de la prendre pour acquis.

Tipee

Clochard
Le vocable « Simplicité Volontaire » est relativement nouveau, mais l’idée existe depuis déjà très longtemps. Il semble qu’il y ait un regain de popularité de ce mode de vie ces dernières années, spécialement dans les pays industrialisés. De nombreux livres sont publiés à ce sujet, et de nouveaux magazines commencent à poindre ici et là. Les médias télévisés et radiophoniques en parlent de plus en plus fréquemment. S’Il s’agit d’un courant marginal, il fait certainement jaser! Pour ce qui est d’être anti-technologie, je crois que le présent site internet est une preuve que ce n’est pas le cas. Cependant, la simplicité volontaire amène bien sûr à réfléchir sur la technologie et à moins l’ériger en machine à tout régler.

cinq effets bénéfiques de la simplicité volontaire sur l’économie :
Tendance vers une activité économique modérée et de subsistance à long terme
Augmentation de l’épargne des ménages offrant de nouveaux capitaux pour l’investissement
Création d’emplois pour assurer la subsistance à long terme
Réduction de la dette des ménages et des nations
Utilisation des ressources pour répondre à des besoins réels

La Charte de La Décroissance

Le projet de la décroissance est la seule alternative possible au développement de la misère et à la destruction de la planète.

La décroissance est un mouvement d’idées et un ensemble de pratiques qui n’appartiennent à personne. La Décroissance entend être au service de cette cause, mais ne prétend pas en être le dépositaire exclusif. Il se veut au contraire un vecteur de débats et de mobilisations pour convaincre les partisans du «développement durable» de leur impasse. Le journal (de la décroissance ndlr) s’adressera par son contenu au plus grand nombre, fort du principe que les choix politiques sont l’affaire de tous. Nous défendrons quelques grands principes qui constituent notre identité et la raison de notre combat. Nous sommes foncièrement humanistes, démocrates et fidèles à des valeurs comme la liberté, l’égalité et la fraternité.

Nous ne croyons pas qu’il faille choisir entre la question écologique et la question sociale, qui sont pour nous intimement liées. La décroissance vise à rendre aux générations futures une planète sur laquelle non seulement il sera encore possible de vivre mais où il fera bon vivre. La décroissance ne propose pas de vivre «moins» mais «mieux», avec «moins de biens et plus de liens».

La décroissance repose sur une autre conception de la société que toutes celles que proposent les autres partis politiques. Elle se fonde sur un autre rapport à l’espace et au temps mais qui n’est qu’une façon de renouer avec une longue histoire de combat contre dominations et aliénations. Nous sommes convaincus que l’émancipation sera l’oeuvre des humains eux-mêmes et au premier chef des plus faibles. Nous croyons en la possibilité de poursuivre l’aventure pour une société plus humaine, loin de toute idéalisation du passé ou des traditions ou d’un ailleurs.

Nous n’avons pas de modèle car nous croyons à la nécessité d’inventer ensemble une société viable et juste. Le journal soutiendra toute initiative de simplicité volontaire mais travaillera aussi à l’articulation de ces initiatives individuelles ou communautaires à la construction d’un projet politique capable de faire rêver. Le journal sera une tribune des débats qui divisent et diviseront toujours ce mouvement. Le journal n’accueillera pas, en revanche, les idéologies qui font de l’humanité elle-même la source des problèmes. Nous combattons tout système productiviste et société de consommation mais nous ne voyons pas dans l’humanité notre adversaire. Nous pensons qu’il est possible et nécessaire de réconcilier le «principe responsabilité» et le «principe espérance».

La Décroissance/Casseurs de pub – 11, place Croix-Pâquet – 69001 LYON

www.ladecroissance.net/?chemin=accueil

« Le bonheur, c’est pouvoir avoir tout ce qu’on veut ! »

Cette idée enfantine est aujourd’hui la pensée dominante (d’ailleurs elle nous domine !). Elle permet au capitalisme de triompher de nos vies et de nos porte-monnaies. A coup de publicité et de rabais, le marché a réussi à nous faire croire que nous avions le « droit » de tout avoir, quand on veut, où on veut… Et pas cher !

Pour cela, derrière le joli décor du supermarché mondial, des hommes, des femmes, souvent des enfants, paient l’addition.

A El Ejido en Espagne, quatorze mille immigrés dont 40% sont clandestins travaillent dans des « exploitations » agricoles immenses, horribles, inhumaines. Ils y vivent sous des bâches en plastique, sans eau courante ni électricité, dormant sur des palettes. Ils sont asservis, humiliés, volés, pour que nous puissions manger des tomates de très mauvaise qualité toute l’année !

Bon appétit !

L’idée traîne dans un coin de mon esprit.
Depuis quelques années maintenant, j’en rêve, j’y pense, j’hésite, je renonce : partir, vivre autrement et ailleurs.

Cet ailleurs se situe en Bretagne, évidemment.
J’ai longtemps pensé au Pays Bigouden, il semble que le Finistère Nord ait l’avantage dans mon esprit à ce jour. Je pense à Roscoff, Saint-Pol de Léon, Morlaix. Le vent, la pluie, la mer mouillée, l’eau salée, l’air, l’eau, les nitrates dans l’eau…

Et sous la yourte, cela va sans dire.

Un peu de sérieux quand même !

On rigole on rigole, mais je suis on ne peut plus sérieux, moi le breton de Paris 14 (même si actuellement j’habite le 11 ème arrondissement de Paris, je travaille dans le 14 ème, métro Alésia, ligne 4, RER B). Le monde va à sa perte : le fric, la réussite, posséder, ce n’est pas (ce n’est plus, en fait ça n’a jamais été) mon truc. En même temps, la campagne, je la connais qu’en week-end ou pendant les vacances ! Alors…

(Je sais qu’il y en aura pas beaucoup pour penser : “Ce type là, il a de la suite dans les idées. Je sais pas comment il fera, mais il ira jusqu’au bout, rien peut l’arrêter !”) On verra…

Masque guerrier

Il n’empêche, le monde file à vive allure droit dans un mur, et très étrangement, il n’y a pas grand monde pour sans émouvoir. La croissance économique est une impasse, autant idéologique que matérielle. La planète a des dimensions, une capacité qui ne sont pas extensibles. Il se trouve que nous atteignons maintenant les limites physiques de notre monde !

C’est affreux et c’est une chance incroyable. Il nous revient à nous, les actifs d’aujourd’hui de décider du sort de la planète et de nos enfants. En réalité nous n’avons pas beaucoup de solutions. Je vous laisse deviner…

Une yourte posée sur le sol

Elle m’attend, toute simple. La yourte me semble être l’habitat le plus logique, le plus (éco)logique. Quand on y réfléchit un peu, y a pas mieux.

Je le sais, j’ai lu tous les sites, tous les livres. Y a pas mieux : écologique, pas cher, confortable, chaud en hiver, frais en été, transportable, résistant à des vents de plus de 300 km/h (garanti sur facture !), et beau par dessus tout.

Y a plus qu’à…

Demain, je pars, c’est sûr !


Le mot du directeur

La direction vous souhaite la bienvenue dans son établissement de divertissements.

La direction décline toute responsabilité quand aux sentiments que la lecture de ces lignes pourrait occasionner.

La direction ne pourra en aucun en être tenue pour responsable.

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